Notre Dame de Paris



En résumé
Pays : France
Comédie musicale de Richard Cocciante et Luc Plamondon
Première : 16 septembre 1998 au Palais des Congrès (Paris)


A l'origine, on y entendait qui ?
 - Esméralda : Hélène Ségara / Noa
 - Phoebus : Patrick Fiori
 - Frollo : Daniel Lavoie
 - Quasimodo : Garou
 - Gringoire : Bruno Pelletier
 - Fleur-de-Lys : Julie Zenatti
 - Clopin : Luck Mervil


Ca raconte quoi ?
1482 - Paris. Un groupe de bohémiens s'installe dans la capitale. Parmi eux, leur chef Clopin, et surtout, la belle Esméralda, qui fera chavirer les coeurs de 3 hommes : Frollo, archevêque de Notre Dame, qui n'aura de cesse que de s'acharner sur les sans papiers, Quasimodo, sonneur de cloche difforme et Phoebus, capitaine de la sécurité, promis à la jeune Fleur-De-Lys.


Ce que j'en pense ?
Commençons par le commencement ! Honte sur moi, la première comédie musicale qui m’a intéressée n’était pas Starmania, mais Notre Dame de Paris ; c’est donc logique que le premier article y soit consacré. Ce spectacle est plus « musical » que « comédie ». Parce que de la comédie, il n’y en a pas des masses ! 

Si on regarde vite fait, le tout est assez minimaliste : 7 chanteurs, dont seulement 5 réellement présents sur scène (les rôles de Fleur-de-Lys et de Clopin se réduisent pour moi à de la quasi figuration, encore qu'on a fait biiiien pire depuis !!), à peine plus de costumes, des décors peu travaillés (si on compare à des spectacles plus récents comme Cléopâtre ou Mozart), enfin bref, pas grand-chose ! C’est limite à se demander comment ça a fait pour marcher aussi bien ! 

A mon sens, le secret, c’est ça. Pas de décors clinquants, de maquillages extravagants, de perruques qui font quarante douze mètres de haut et treize de large. En gros, rien pour planquer une éventuelle faiblesse musicale ou vocale (non non, je ne vise aucun autre spectacle !). Sans dialogues entre les chansons, impossible de faire des chansons juste pour le fun, il faut qu’elles puissent raconter l’histoire et présenter les personnages. Du coup, ça demande de fournir un minimum de travail sur les mélodies et les paroles. Le fait que le livret soit réalisé de A à Z par Plamondon et Cocciante fait que le tout reste homogène et cohérent. Et puis bon, le duo a déjà largement fait ses preuves ! Quant aux chanteurs, pas d’erreurs de casting, tout le monde assure vocalement parlant. Chacun a un timbre particulier et est reconnaissable d’emblée (franchement, qui pourrait confondre Garou avec Luck ?). Bon, a priori, c’était pas toujours toujours du live (Msieur Quasimodo par exemple, mais il avait une excuse !). Quant j’y avais été, la moitié du cast d’origine était doublé, donc à nouveau, pas moyen de se planquer derrière un play back, les doublures doivent assurer en live. Et pas de fausses notes trop marquantes (même si ça remonte à assez loin, je l’avoue).

Pas une fausse note pour : l'intégralité de la troupe
Partition à revoir pour : personne, du moins dans la troupe originale
Le tableau coup de coeur : j'ai toujours beaucoup aimé ce moment de grâce et de poésie qu'est "Lune"

Le mot de la fin : NDDP, ça restera la number one dans mon histoire des CM, c'est le spectacle qui m'a fait tomber dans la marmite des musicals toute petite. Le piège pour ceux qui ne le découvrent que maintenant, c'est que ça peut sembler pauvre niveau visuel et déroutant vis-à-vis des spectacles plus récents. Reste à savoir si on veut s’en prendre plein les yeux ou les oreilles (oui, je sais, l’idéal serait les 2 m’enfin faut pas en demander trop non plus, du moins en France !). Perso, je privilégie le son au visuel, donc pour moi, Notre Dame est et restera un spectacle de qualité, à voir et à revoir !

Commentaires

  1. Ma 1ère comédie musicale aussi, même si je connaissais par coeur les chansons de Starmania. Mais Notre-Dame de Paris a été le 1er spectacle musicale que j'ai vu et le début de tout ce qui a suivi!

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